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Après avoir atteint son plus bas niveau dans les sondages de popularité début juillet, le chef de l’État vient de gagner deux points. Le début d’une tendance ? Les fruits de son positionnement sur la Syrie ? Il s’agit d’une «hausse fragile d’un point de vue statistique», mais les récentes données permettent d’envisager une tendance selon Gaël Sliman, directeur général adjoint de BVA Opinion.

François Hollande ne récolte donc pas encore les «bénéfices» d’une guerre en Syrie […]. A condition bien sûr que les suites prochaines de l’affaire syrienne ne produisent ni drame pour la France et les français, ni ne mettent le feu au poudre dans la région…

On constate qu’une spectaculaire remontée s’est produite. Les Français sont encore pessimistes, mais moins qu’avant ; la rentrée s’annonce bien – ou moins mal – que prévu, il y a une certaine confiance en l’avenir. Ce sentiment général pourrait profiter à François Hollande.
Parallèlement, on assiste ces derniers temps à la publication d’articles type «Et si Hollande gagnait son pari ?», avec l’inversion de la courbe du chômage en ligne de mire. Alors que ni les journalistes ni l’opinion publique n’y croyaient il y a encore quelques mois, on constate un infléchissement assez notable. Les indicateurs frémissent donc dans le bon sens pour François Hollande. [….] Pour autant, Hollande conserve (à tort ou à raison) des fragilités d’image que l’opinion publique ne manque pas de lui rappeler, au premier rang desquels, le manque de courage et d’autorité. [….] Ce problème de perception d’un manque de courage chez Hollande avait commencé à se dissiper avec la guerre au Mali. La posture de «chef de guerre» lui avait permis une importante remontée dans les sondages. [….].
Le Nouvel Obs

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