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+ Rediff : article de Xavier Raufer (extraits) – Avril 2012
Rappelons la ritournelle des sociologues : dans des “quartiers pauvres” et “territoires de relégation”, croupirait toute une “jeunesse abandonnée et méprisée”… “moins dangereuse qu’en danger”, condamnée à “une vie de galère” et ne recherchant finalement qu’“un peu d’attention et de reconnaissance”.
D’après l’Insee, la Seine-Saint-Denis est le 15e département le plus riche de France –  compte non tenu, par définition, de l’économie souterraine. En y ajoutant les milliards de la drogue, le “9-3” est sans doute en réalité parmi les cinq départements les plus riches de France.

Quels sont les départements les plus pauvres ? L’Ariège, le Cantal et la Creuse. Où brûlent les voitures ? Où tire-t-on à la kalachnikov sur les policiers ? Dans la Creuse ou en Seine-Saint-Denis ?

Quels sont à l’inverse les plus pauvres ? L’Ariège, le Cantal et la Creuse. « 85 % des ménages pauvres ne vivent pas dans les quartiers sensibles et… la majorité des chômeurs de longue durée se répartit sur l’ensemble du territoire ».
Or, où brûlent les voitures ? Où tire-t-on à la kalachnikov sur les policiers ? Dans la Creuse ou en Seine-Saint-Denis ?
“Les quartiers sensibles représentent la jeunesse, la France rurale n’étant plus peuplée que de paysans âgés ?”
C’est faux ! Ces quartiers et cités ne rassemblent que 9% de la jeunesse (l’Insee, toujours), la France périphérique au contraire (grande banlieue et villes-satellites des métropoles) abritant un jeune sur trois de 18-24 ans – et ce, avec un taux de criminalité fort bas.
Avec une insondable morgue, les journalistes “tendance bobo” dénigrent cependant cette France périphérique et sa “logique de repli”.(…)
On ne peut édifier de politique efficace sur des concepts erronés. Pourtant, c’est ce que l’on fait depuis 30 ans sous le nom – déjà absurde – de “politique de la ville”.
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