Jugé pour avoir menacé de mort une surveillante de la maison d’arrêt de Reims, un détenu a pris trois mois ferme. Il est écroué depuis 2010 pour le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking.
La détention provisoire de Mohamed Moulaï-Hacène n’est pas un long fleuve tranquille. Ressortissant algérien de 37 ans, l’homme est incarcéré depuis le 3 décembre 2010 dans le cadre d’une affaire particulièrement sordide : le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking du quartier Croix-Rouge à Reims.
Il n’était pas emprisonné depuis deux jours qu’il a d’abord eu des soucis avec l’un de ses codétenus qui a mis le feu aux draps de son lit « pour le cramer ». « Je voulais lui faire ce qu’il a fait à sa femme », expliqua l’incendiaire condamné pour cette affaire à neuf mois de prison (Mohamed Moulaï-Hacène eut le temps de bondir de la couche et d’éteindre lui-même le drap enflammé).
D’autres incidents ont suivi, mais de son fait cette fois-ci. Il a notamment pris en grippe une surveillante qu’il est accusé d’avoir menacé de mort à de nombreuses reprises. […]
L’Union
(Merci à Manu1379)