(extraits) Clermont-Ferrand. La préfecture critique ouvertement la posture jusqu’au boutiste adoptée par certains militants, qui inciteraient les sans-logis à refuser les propositions transitoires de l’Etat.
La préfecture avait mis à disposition des personnes à la rue un gymnase et un système de navettes avait été organisé pour y conduire. Une solution qui, assure l’Etat, serait transitoire. Au final, personne ne s’est rendu au gymnase où 60 lits étaient installés. Le dispositif a été levé.
“Ces personnes ne voulaient pas aller à Saint-Jacques car c’était trop loin. (…) En dernier ressort, ils décideront et voteront” declare Didier Pages, de RESF.
La lutte prend désormais une coloration politique.
Certaines associations réclament des papiers et un toit pérenne, refusant toute solution comme l’accueil temporaire dans des gymnases ou dans des lieux jugés trop lointains.