Le soixantenaire a reconnu sur Europe 1 être prêt à se défendre en cas d’agression. La sénatrice PS, Samia Ghali, dit craindre «une montée en puissance de l’autodéfense».
À Marseille, «on peut redouter une montée en puissance de l’autodéfense». Face à la spirale de la violence dans la cité phocéenne, marquée jeudi par un nouveau règlement de compte mortel, la sénatrice socialiste Samia Ghali redoute de voir les Marseillais, inquiets pour leur sécurité, s’armer. Une technique à laquelle ont déjà eu recours certains habitants de la ville, selon elle. «À Marseille, les gens ont besoin de concret. Ils en ont ras-le-bol et certains me disent qu’ils se sont armés pour se défendre contre les cambrioleurs et les agresseurs», raconte samedi dans Le Figaro la candidate à la mairie de Marseille en mars prochain.
Une constatation qui semble se vérifier d’après un témoignage frappant diffusé sur Europe 1 samedi matin. Interrogé sur les réponses à apporter à cette violence, un homme de 65 ans affirme simplement avoir acheté une arme. «C’est une petite arme, mais qui peut faire mal», précise le soixantenaire. «Elle est assez facile à se procurer sur le marché parallèle».
Si l’homme, à la voix posée et au discours clair, reconnaît être un fraudeur en disposant de cette arme, il explique aussi qu’il aimerait «retirer de l’argent sans être sur le qui-vive». «Il y a un monde de tricheurs, on triche aussi», se justifie-t-il, tout en assurant qu’il ne voudrait pas avoir à s’en servir.
La suite sur LeFigaro.fr