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REIMS (51). Le 16 juillet, à Reims, Arthur revient de la mosquée, conduit en scooter par un ami. Contrôle de police. Les fonctionnaires immobilisent le deux-roues. Agacé, Arthur aurait, selon deux des trois policiers, dit : « Je vais quitter ce pays de merde. Il faudrait plus de Mohamed Merah dans ce pays de mécréants ».
Aucune interpellation n’a lieu. Le lendemain, Arthur reçoit une convocation pour venir s’expliquer au commissariat. Le 22 juillet, il se rend à l’hôtel de police et à peine arrivé, se retrouve placé en garde à vue. Le voilà accusé d’apologie du terrorisme. Depuis le début, le prévenu nie formellement ces propos.
« Mais pourquoi les policiers auraient-ils entendu cette phrase? », interroge la présidente. « Moi-même, franchement, j’aimerais bien le savoir », réplique Arthur, cheveu ras, barbe imposante et djellaba. « Pas spécialement intéressé par la religion à l’adolescence », ce jeune homme de 26 ans est invité à parler de sa foi : « Oui, bien sûr, à long terme, j’aimerai partir dans un pays musulman […] car il est difficile de pratiquer l’islam en France. C’est un choix personnel, je n’éprouve pas de haine ».
Et Merah dans tout ça ? « Ce qu’il a fait est très grave […] Non, je ne suis pas islamiste, eux font partie d’un extrême dont j’estime ne pas faire partie », dit-il encore. Arthur a quatre mentions au casier judiciaire, pour dégradations et violences. Le substitut du procureur, peut-être fatigué par l’heure tardive, abrège et requiert trois mois ferme…
Article complet sur L’Union

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