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Titre original : Britain has an ethnic problem : the English

Voici un nouveau cap franchi : aprés le concept : immigré = chance pour la GB, voici le prochain paradigme : britannique de souche = handicap pour la GB. 

Texte en bleu, restant à traduire :

Regardons les choses en face: La Grande Bretagne a un problème ethnique. Sa mosaïque de populations, que jadis le monde entier enviait,est devenue usée, son harmonie dérivant vers la colère et la xénophobie.Et soyons honnête. Le problème a ses racines dans un seul groupe ethnique, une population nombreuse mais inquiète qui n’arrive pas à s’intégrer à la société post industrielle. Alors que certains de ses membres les plus ambitieux ont réussi dans le monde de la politique et des affaires, cette communauté dans son ensemble a pris du retard sur les plans scolaire et économique, se replie dans des enclaves ethniques,devient de plus en plus encline à la violence, aux insurrections, et à la consommation de drogues.

Plus préoccupant encore, elle a commencé depuis quelque temps à voter pour les partis extrémistes qui menacent de miner les valeurs britanniques.

Quel est ce peuple? Les Anglais. Jadis peuple tolérant et accueillant, qui excellait dans les études et le commerce, ils sont devenus un boulet pour la société britannique.

C’est ce groupe qui pose problème à la société britannique. Les chiffres officiels montrent qu’aujourd’hui, les Anglais Blancs sont dépassés dans leurs résultats scolaires par ceux des enfants d’origine bangladaise, ghanéennes, indienne, sierra leone, chinoise, sri lankaise, vietnamienne et nigériane. Il n’en a pas toujours été ainsi: il y une dizaine d’années, les Britanniques de couleur étaient à la traîne dans le domaines de l’éducation et le domaine économique. Mais cela a changé. En 2009, les enfants britannico-bangladais sont passés en tête des enfants britanniques; en 2010, les enfants noirs-Africains les ont rattrapés, et en 2010, les Pakistanais sont en passe d’en faire autant.

Contrairement aux autres groupes ethniques de Grande-Bretagne, les Anglais des milieux défavorisés semblent ancrés dans la pauvreté et le niveau scolaire le plus bas. Selon les chiffres du Ministère Britannique de l’Education Nationale, 60% d’Africains et de Bangladais ont obtenu un diplôme de l’enseignement secondaire, 50% des Pakistanais et des Jamaïcains, 40% des Indiens et, tout en bas de l’échelle, 10% d’Anglais Blancs de milieux défavorisés.

Par dessus tout – ou peut-être à cause de cela – les Anglais se ségrèguent eux-mêmes dans dans enclaves mono-ethniques isolées, parfois appauvries. Entre 2001 et 2011, environ 600 000 Anglais blancs sont partis des quartiers multi-ethniques de Londres pour des zones moins multi-ethniques, pendant que d’autres groupes ethniques se sont installés dans des zones connaissant une plus grande diversité ethnique.

Les Anglais se replient donc maintenant en enclaves mono-ethniques, isolées et souvent pauvres. Entre 2010 et 20111, 600 000 Blancs sont partis des quartiers où cohabitaient des populations d’origines diverses, alors que d’autres groupes ethniques se sont installés dans des quartiers à populations très mélangées. Les Anglais plus que les autres groupes ethniques, quittent l’école plus tôt, vivent de l’aide sociale, ont des problèmes de santé et tombent dans la criminalité. ils arrivent en tête en matière d’alcoolisme et de délinquance. Les Anglais ont été à l’origine des émeutes de l’été 2011 alors que les Trucs, mes Bangladais et les Africains, protégeaient les commerces et les gens des émeutiers. Les Anglais pauvres sont toujours sur le point de basculer dans la violence.

C’était une chose quand cela restait circonscrit à l’intérieur de la communauté Anglaise, mais cela commence désormais à affecter le futur des Britanniques. Un nombre croissant d’Anglais de souche vote pour le parti extrémiste UKIP (Parti pour l’Indépendance du Royaume Uni), qui souhaite stopper l’immigration et sortir de l’Europe. Ce parti semble en passe de récupérer un tiers des sièges Britanniques lors des prochaines élections au parlement européen

Il ne semble pas qu’ils puissent gagner des sièges lors des élections nationales -ils ont tendance à gâcher le vote en faveur des Travaillistes- mais leur ombre a poussé le parti traditionnel de la communauté anglaise, les Conservateurs, à devenir moins modérés. Le premier ministre David Cameron a récemment pris un étrange tournant anti-immigration, niant l’enrichissement apporté par les nouveaux venus (malgré qu’ils enrichissent rarement le chômage) et donnant du crédit à une obscure théorie médiatique concernant Roumains et Bulgares qui envahiraient le pays, tout ceci pour apaiser les Anglais de Souche.

Ces attitudes xénophobes nuisent à l’économie britannique. Ainsi comme l’a récemment constaté The Economist, la volonté du Premier ministre de ramener l’immigration sous le seuil des 100 000 personnes par an a causé de sérieux dégats – Le côut élevé des visas, les quotas et restrictions ont dissuadé les étudiants étrangers, les élites les plus instruites et les investisseurs, tandis que de nombreuses entreprises britanniques déplacent leurs investissements à l’étranger, où il est plus simple d’employer les meilleurs travailleurs. Et ceci est à l’origine d’une crise fiscale – Après le « bureau pour un budget responsable », les taux d’immigration vont devoir doubler si l’on souhaite diviser par deux le niveau de la dette (tandis qu’un gel de l’immigration doublerait la dette publique).

Qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit au sujet des Anglais. Je connais pas mal d’anglais qui sont des personnes plutôt valables, (y-compris mes chères vieilles mère et grand-mère), et leur culture n’est pas sans un certain charme. Mais ils ont besoin d’aide.

Le nombre des identitaires britanniques augmente, et si on les laissait gagner un tant soit peu plus d’influence dans la société britannique, ils pourraient représenter un problème.

The Globe and Mail

(Traduction libre; merci à Geneviève, spinrad, Cyrus le Grand, dunois)

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Cet article a été l’objet d’une féroce analyse sur immigration watch Canada :

Doug Saunders, the sweet-faced sales boy of multiculturalism for the Globe and Mail, wrote a rather charming column a few days ago (“Britain has an Ethnic Problem: the English,” December 07, 2013) about the inability of the White British “to integrate into modern post-industrial society.” The native Brits, apparently, can’t handle the competition brought in by industrious and studious immigrants from Pakistan, Ghana, India, Nigeria, Sri Lanka, and Vietnam. They are falling behind these groups “educationally and economically as a whole, self-segregating into ethnic enclaves, becoming increasingly prone to violence, rioting and substance abuse.”

Saunders thinks these Brits are ‘losers” and is quite upset with the way they are reacting to their inability to cope with the times. After all, didn’t they get the message that immigration and diversity are intrinsically good for everyone? He wants them to man up to the rigors of Asian and African excellence. But instead these traditionalist Whites “have begun to vote for ethnic extremist parties that threaten to undermine basic British values.” He claims they are endorsing the “anti-immigration nastiness” of the UK Independence Party, which has the temerity to seek an end to immigration. To Doug, a Pakistani who arrived a month ago is more attuned to “basic British values” than a nationalist Brit whose ancestors date back thousands of years.

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