Ils arrivent avec la bénédiction de Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy qu’ils ont rencontrés au mois d’octobre. C’est donc peu dire que l’UMP ouvre ses portes au mouvement “Sens commun” même si le parti assure ne verser aucun centime. Ce jeudi soir, c’est pourtant au siège du parti que les fondateurs de “Sens commun” tiennent leur premier meeting.
Qu’y a-t-il d’étonnant dans cette information? L’origine des membres de l’association qui militaient il y a peu encore au au sein de la sphère Manif pour tous (LMPT). C’est en quelque sorte la première infiltration de LMPT dans la sphère politique, même si les fondateurs de “Sens commun” tiennent à préserver les barrières.
“La Manif pour tous, c’est la Manif pour tous, elle reste en dehors des cadres partisans. (…) À titre personnel, j’ai œuvré dans le cadre du collectif LMPT. Mais aujourd’hui, j’ai choisi d’en sortir : j’ai quitté l’environnement social pour oeuvrer dans un environnement politique”, explique Sébastien Pilard sur le site du Point.
Ce père de famille de 35 ans est l’ancien responsable Grand Ouest de la Manif pour tous. De même Arnaud Boutheon, 40 ans, était aux côtés de Frigide Barjot de novembre 2012 à mai 2013 tandis que la benjamine Madeleine Bazin de Jessey est la fondatrice du mouvement des Veilleurs. Quant à Faraj Benoît Camurat, c’est le plus politique du lot. Ancien responsable des Jeunes Pop entre 2010 et 2012, il est depuis délégué de l’UMP en Haute-Loire.
(…) Huffington Post