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Le président a confirmé jeudi soir son objectif d’inversion de la courbe du chômage en cette fin d’année malgré les prévisions de l’Institut national de la statistique (Insee), qui table sur une stabilisation du taux à 11% de la population active au premier semestre 2014.



La courbe du chômage va s’inverser d’ici à la fin de l’année (et en 2014). C’est en tout cas ce qu’a assuré le chef de l’Etat jeudi soir lors d’un sommet européen, en dépit de projections de l’Insee évoquant une “quasi-stabilité” du chômage l’an prochain:

Même si l’Insee “parle d’une stabilité, je confirme que tout est fait pour que l’inversion de la courbe du chômage puisse être réalisée”.

“Tout est fait pour y parvenir”

Le locataire de l’Elysée a ainsi fait valoir que “tout [était] fait” pour y parvenir, évoquant notamment les mesures prises en faveur de l’emploi des jeunes ou le crédit d’impôt compétitivité emploi, qui atteindra selon lui son “plein régime” en 2014.

François Hollande a également tenu a rappeler que si la note de l’Insee “confirme qu’il y aura une croissance faible en 2013, 0,2%“, c’est “à peu près la cible que nous avions fixée à l’été“. Et d’ajouter: “Nous ne sommes pas dans une croissance forte mais nous ne sommes plus en récession pour 2014”.

François Hollande mise sur les emplois d’avenir et les emplois aidés

Pour rappel, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) évoque la possibilité d’arriver à 0,9% de croissance pour 2014, l’hypothèse retenue par le gouvernement dans son budget. Le chef de l’État concède cependant: “Est-ce qu’avec 0,9% de croissance, le chômage se réduit? Non, puisque vous savez qu’en France, il y a une augmentation de la population active

Avant de poursuivre:

“Alors pourquoi je confirme l’inversion de la courbe de chômage? Parce que nous avons mis en place une politique pour les jeunes avec les contrats de génération avec, surtout, les emplois d’avenir et, pas simplement pour les jeunes, les emplois aidés”

Enfin, le président a souligné que pour être “durable“, cette “réduction du chômage” exigera une “politique volontariste en 2014” en matière d’emploi mais aussi une “politique structurelle pour alléger le coût du travail et améliorer la formation professionnelle“. Et François Hollande “ne désespère pas que la croissance soit plus forte en 2014 que ce qui est prévu”.

La Tribune

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