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Addendum du 23.12.2013 :

La présidence centrafricaine accuse les soldats français d’avoir « froidement abattu » trois ex-Séléka

Lors du conseil des ministres réuni lundi 23 décembre, François Hollande a rappelé que l’intervention de la France en République centrafricaine reposait sur trois principes : « l’interposition » entre les belligérants, « l’impartialité » et « l’intransigeance à l’égard des violences ». Le président français a aussi souligné que « la présence des forces françaises [dans ce pays] était une présence limitée dans le temps et dans l’ampleur ».

Cette mise au point intervient alors que la présidence centrafricaine accuse l’armée française d’avoir abattu « froidement » dimanche trois combattants de l’ex-rébellion Séléka lors d’un accrochage dans un quartier nord de Bangui.

« Il ne s’agissait pas d’une opération de désarmement, et il n’y a pas eu de coups de feu, contrairement à ce qui a été dit dans certains médias français », affirme Guy Simplice Kodégué, porte-parole de la présidence de la République centrafricaine.

Les trois hommes étaient « des membres de la garde présidentielle » et « ils ont été froidement abattus par les éléments de la force “Sangaris” », insiste le représentant de Michel Djotodia, évoquant un acte « délibéré ».

Le Monde

                                                            

Plusieurs milliers de musulmans, sympathisants de l’ex-rébellion Séléka, ont manifesté dimanche à Bangui contre l’opération militaire française Sangaris, après la mort le matin même de trois combattants Séléka dans un accrochage avec des soldats français lors d’une opération de désarmement.

Dans l’après-midi, les manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de la capitale centrafricaine et ont ensuite marché pacifiquement sur une grande avenue vers le quartier musulman PK5. La marche s’est déroulée sans incident. “Non à la France”, “Hollande criminel!”, scandaient notamment les protestataires, qui entendaient dénoncer “la partialité” des militaires français déployés depuis début décembre en République centrafricaine, où ils tentent de mettre fin à des violences interreligieuses à grande échelle. […]

Privés de la protection de ces Séléka dans la rue, de nombreux musulmans sont furieux de l’action des soldats français, s’estimant laissés à la merci des atrocités des milices chrétiennes “anti-balaka” et des exactions des chrétiens, très majoritaires dans la capitale.

Le Figaro

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