CHARLEVILLE-MEZIERES (08). La police est intervenue pour libérer un bouc, gardé sur un balcon en guise de cadeau de Noël. D’autres animaux auraient été sacrifiés.
C’est sur l’un de ces balcons que les animaux ont été retenus durant plusieurs jours.
Dans les Ardennes, les animaux sauvages défraient régulièrement la chronique. Un chevreuil a déjà été surpris sur un toit et cet été, c’est un sanglier qui avait semé la panique dans les rues de Mézières. Mais un bouc sur un balcon c’est une première.
Lundi après-midi, la police, alertée par des voisins, s’est rendue dans un appartement de la rue des Chardonneret dans le quartier populaire de la Ronde-Couture. Depuis plusieurs jours, un bouc y était retenu sur le balcon. Les fonctionnaires de police n’ont eu aucune difficulté à se faire remettre l’animal qui devait servir de présent.
En effet, les occupants du logement, d’origine étrangère, accueillaient des membres de leur famille venus fêter Noël. Selon toute vraisemblance, il est de coutume dans leur culture d’offrir un bouc à ses hôtes pour Noël, même si l’hypothèse d’un sacrifice n’est pas totalement écartée par la police. Pour cette intervention, l’association de protection des animaux LISA a été sollicitée. Pour ses bénévoles présents lundi après-midi, le sacrifice ne fait aucun doute.
Toujours selon la LISA, les voisins auraient également signalé la présence les jours précédents d’une chèvre et d’un mouton. Des animaux qui n’ont pas été retrouvés lundi…
L’Union, merci à Pat