Dans son éditorial, Alexandra Schwartzbrod appelle les non-inscrits ou “mal-inscrits” à s’inscrire sur les listes électorales.
Rappelons que des municipales se tiendront en mars et des européennes en mai, ces dernières s’annonçant à haut risque puisque l’extrême droite pourrait y faire une percée (gardons toujours en mémoire le 21 avril 2002, quand 28,4% des électeurs ne s’étaient pas déplacés, favorisant l’arrivée de Jean-Marie Le Pen au deuxième tour de la présidentielle).
Voter reste une liberté en France. C’est un droit, non un devoir. […] Chacun peut décider, en toute conscience, de ne pas bouger le jour du vote et ainsi de manifester une lassitude, une désapprobation ou juste un désintérêt. Même si nous ne le partageons pas, ce choix appartient à chacun. En revanche, il est inouï qu’un petit quart du corps électoral ne soit pas inscrit ou «mal inscrit».
S’inscrire d’ici au 31 décembre ne signifie pas que l’on aura l’obligation de voter, mais au moins la possibilité. Ce qui, aujourd’hui encore, reste un privilège quand on sait tous ces peuples qui se battent pour leurs libertés. […]