Produits cosmétiques, habits islamiques ou stimulants sexuels, les marchands ambulants n’hésitent pas à proposer ces marchandises dans leurs étalages installés en face des mosquées.
[…] Mais voilà qu’un nouveau produit commence à s’imposer : les stimulants sexuels ! En effet, ils sont de plus en plus nombreux à squatter les trottoirs situés en face des mosquées pour vendre tout type de stimulants sexuels. Gélules, pilules, crèmes et lotions.La scène laisse tout de même perplexe : des hommes barbus, tous vêtus de kamis [longue chemise], qui expliquent le plus sérieusement du monde les bienfaits de tel ou tel produit. Ces mêmes vendeurs étalent des burqas [voile intégral]. Les produits faits à base de viandes de taureaux ou de serpents sont présentés en tant que produits naturels et bio.
Les clients sont exclusivement des hommes. Aucune femme n’ose s’arrêter pour acheter les produits à caractère sexuel, d’autant plus qu’il n’y a pas de vendeuses pour les prendre en charge. Par contre, c’est la bousculade au rayon des cosmétiques.
Le commerce des stimulants sexuels, où ce qu’on peut appeler les “sex-shops halal” est, paraît-il, un créneau porteur.
En effet, l’un des vendeurs (qui a préféré garder l’anonymat) nous a affirmé que son commerce lui rapportait entre 35 dinars et 80 dinars par jour [16 à 35 euros], ce qui lui fait un revenu mensuel qui varie entre 1 050 et 2 400 dinars [463 à 1 059 euros]. Il est donc normal que ce phénomène se propage aussi rapidement.[…]
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