L’ouverture du marché du travail allemand aux Bulgares et aux Roumains au 1er janvier prochain inquiète les communes allemandes.
« Nous n’arrivons pas à intégrer les migrants pauvres à la société”, a indiqué dans une tribune publiée par la Frankfurter Allgemeine Zeitung le président de la fédération allemande des communes.
Il y explique que les arrivées de ressortissants en provenance de ces pays, qui ont déjà beaucoup augmenté ces dernières années, signifiaient des coûts élevés pour les villes qui les accueillent.
Les arrivées de Bulgares et de Roumains défraient régulièrement la chronique parce qu’elles sont concentrées dans certaines grandes villes parce que nombre d’Allemands y voient une fraude aux prestations sociales. Toute famille avec enfants installée en Allemagne a le droit de percevoir des allocations familiales.
Il faut “tout faire pour empêcher la fraude aux prestations sociales”, martèle dans un entretien Hans-Peter Uhl du CSU bavarois et demande de suspendre le paiement des allocations familiales pendant les trois premiers mois de présence sur le territoire.
La secrétaire d’Etat chargée des Migrations, des Réfugiés et de l’Intégration, la sociale-démocrate Aydan Özoguz, a mis en garde dans un communiqué contre la tentation “de dresser (la) société contre les pauvres par des jugements à l’emporte-pièce”.