Le Patriarche Kirill de Moscou (et de toute la Russie) a exprimé quelques inquiétudes concernant les activités des islamistes de Moscou.
“L’augmentation du nombre de migrants, principalement originaires d’Asie centrale et du Caucase a fait augmenter le risque de conflits ethniques à Moscou” a dit le patriarche lors d’une assemblée au diocèse de Moscou (source du site web du Patriarcat de Moscou)
De nombreux migrants ont des points de vue très radicaux et “sont recrutés par des organisations extrémistes et terroristes parfois même au coeur de Moscou” a affirmé le patriarche, ajoutant même que ce prosélytisme s’est intensifié chez les jeunes slaves, y compris dans les établissements scolaires, les prisons, les associations sportives et sur les réseaux sociaux.
Le patriarche a déclaré que ces pseudo-islamistes radicaux, que l’on peut estimer à quelques milliers dans Moscou, “provoquent des conflits ethniques et religieux augmentant le sentiment d’islamophobie, ce qui a pour effet d’attirer de nouveaux membres dans leurs organisations. “
Les radicaux sont extrêmement rétifs vis-à-vis de la croyance religieuse orthodoxe : ils ont déjà tué six prêtres orthodoxes ces 15 dernières années, y compris le prêtre de Moscou Daniil Sysoyev, a déclaré le patriarche.
Il a précisé que les personnes sont souvent recrutées par des organisations extrémistes et que des appels au “djihad contre les infidèles” sont émis depuis les mosquées ou autour de celles-ci.(…)
Le primat de l’Eglise russe a déclaré qu’il espère que la ville saura se débarrasser de ces “enclaves de non-droit, que les problèmes de l’immigration clandestine et du comportement sans-gène de certains migrants seront résolus, et que les activités de sabotage exercées par ces extrémistes pourront être freinées.”
Le patriarche a également rappelé qu’une attention toute particulière doit être accordée dans les cas où des filles de culture orthodoxe qui épousent des musulmans et se retrouvent contre leur gré membres de familles polygames et qu’en cas de divorce leurs enfants sont éloignés de force de leurs mères pour être éduqués selon les rites musulmans des pères.[…]