(extraits) Le philosophe et écrivain Michel Onfray était l’invité de Bertrand Henne dans Matin Première. Il revient sur quelques faits marquants de l’année 2013 (…)
Sur l’Islam, il se montre critique :
“Je peux m’arranger avec les musulmans qui sont capables de laisser de côté les trois quarts du Coran” composés de “sourates dangereuses”, lâche-t-il.
Mais si on peut, comme l’estiment certains, laisser tomber telle ou telle partie de l’enseignement qui pose problème, alors “pourquoi pas supprimer tout le reste ?”
“Il en ira de l’Islam comme d’autres religions. Elle disparaîtra, cette religion, comme le christianisme va disparaître…”
Lorsque la religion est forte, dit-il, elle s’emploie à maintenir son pouvoir par la force et la coercition, à l’instar du catholicisme triomphant . Lorsqu’elle s’affaiblit, “elle commence à faire l’éloge de la tolérance parce qu’elle n’a plus le choix ; elle n’a plus les moyens d’être violente donc elle devient non-violente. Et puis le christianisme se dilue dans une espèce de spiritualité vague; et il arrivera exactement la même-chose avec le Coran.”