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Addendum du 31.12.13 :

François Hollande a quitté lundi l’Arabie saoudite sans “méga-contrat” dans ses valises, mais il espère récolter bientôt les fruits de son positionnement comme allié privilégié du royaume, dans les domaines nucléaire et militaire. Une dizaine de contrats prospectifs ou d’accords de coopération ont ainsi été annoncés….

La Tribune

                                              

Addendum :

 


Alors que les funérailles d’un proche de Saad Hariri, Mohammad Chatah, ancien ministre libanais des Finances assassiné vendredi à Beyrouth, ont eu lieu dimanche, François Hollande s’est engagé, après un entretien avec le roi Abdallah d’Arabie saoudite, à «satisfaire» les demandes d’armement de l’armée libanaise pour soutenir le président Michel Sleimane.

De son côté, Riyad octroiera trois milliards de dollars à l’armée libanaise afin qu’elle se procure des armes françaises

«La France, depuis déjà longtemps mais encore récemment, équipe l’armée libanaise et entendra répondre à toutes les sollicitations qui lui sont adressées parce que le Liban doit rester uni, son intégrité doit être respectée, sa sécurité doit être assurée», a déclaré le chef de l’Etat français en visite à Riyad où il doit rencontrer, Saad Hariri, Premier ministre du Liban de septembre 2009 à janvier 2011. Un entretien est également prévu avec le chef de l’opposition syrienne.

Trois milliards de dollars pour l’achat d’armes françaises

Dans le même temps, le roi Abdallah s’est engagé dimanche à octroyer trois milliards de dollars à l’armée libanaise afin que celle-ci, faiblement équipée, puisse se procurer des armes françaises, a annoncé le président libanais Michel Sleimane. En ajoutant : «Il s’agit de l’aide la plus importante dans l’histoire du Liban et de l’armée libanaise». «Les armes seront achetées de l’Etat français dans les plus brefs délais vu les relations historiques qui le lient au Liban et à l’étroite coopération militaire entre les deux pays», a-t-il poursuivi.

Une façon pour l’Arabie saoudite de saluer la France, considérée comme un allié sûr du royaume, après, notamment, l’opposition française à un accord sur le nucléaire iranien et son positionnement contre Bachar Al-Assad en Syrie. Tout comme la France, Riyad s’inquiète des interférences iraniennes dans les affaires arabes, particulièrement au Liban où elles s’exercent via le Hezbollah chiite…

Le Parisien, merci à maxb007

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