C’est une maison beige, délabrée, squattée par des miséreux venus de l’Est mais qui préfèrent encore vivre là que de retourner dans leur pays d’origine, la Roumanie. Ils sont arrivés l’été dernier. À la recherche d’un toit, ils se sont contentés de cet abri de fortune, une habitation de Reims Métropole désaffectée depuis plusieurs années, rue Léon-Faucher, à côté du collège Maryse-Bastié.
Un immeuble du Foyer rémois surplombe la maison. « C’est intenable », se lamente une locataire. « Les gens qui vivent là-dedans parlent fort. Ça crie. Il y a des chiens qui aboient à 5 heures du matin. »…
Autre désagrément : les ordures. « Ils entassent leurs détritus dans les caves de la maison. Ça sent mauvais. La semaine dernière, quand il faisait doux, je ne pouvais pas ouvrir mes fenêtres car il y avait plein de mouches. »
Les occupants de la maison sont des Roms. Leur nombre maximal a atteint une quinzaine d’adultes (sans compter les enfants). Ils résident régulièrement en France, disposent d’un travail et sont suivis par une association que les services de l’État ont missionnée pour leur trouver un logement.
L’union, merci à Jesse James