L’initiative de l’UDC est l’instrument dont la Suisse a besoin pour maîtriser une immigration qui génère des coûts supérieurs à ce qu’elle rapporte
Le 9 février prochain, le peuple aura l’occasion de se prononcer sur un sujet fondamental pour son avenir. En votant oui à l’initiative «Contre l’immigration de masse», il permettrait d’effectuer un premier pas visant à redonner à la Suisse les moyens de maîtriser de manière autonome l’immigration. Qui a le droit d’immigrer dans ce pays et à quelles conditions? Voilà un enjeu fondamental pour le futur. Tous les pays, y compris des Etats aussi ouverts que l’Australie, possèdent les instruments pour gérer les flux migratoires. Et c’est essentiel si on veut pouvoir réagir en cas de retournement de la conjoncture, ce qui se produira tôt ou tard.
Car, en cinq ans seulement, on a enregistré une immigration nette de 383 000 personnes, soit l’équivalent de la population de la ville de Zurich, ce qui donne une moyenne annuelle de près de 80 000 personnes.
Cela signifie que la Suisse voit s’établir chaque année sur le Plateau une nouvelle ville de la taille de celle de Saint-Gall!
Du point de vue de l’UDC, cette immigration non maîtrisée provoque de multiples problèmes, en particulier au niveau des infrastructures, des ressources énergétiques, et aussi sur le plan culturel. (…)
Le Temps