Le Monde publie la lettre d’un de ses lecteurs déçu par Dieudonné.
Je t’aime encore bien, comme un ami qui m’aurait déçu, comme quelqu’un qui s’est tellement trompé qu’il en devient attendrissant.
Car, il faut que je te le dise, tu risques tout dans l’affaire et nous presque rien. Pour ma part je suis un Français moyen et, avantage suprême, d’origine bretonne… Alors que toi − il faut bien, enfin, que quelqu’un te le dise − tu es noir… Si, je t’assure ! Même si tu es à moitié breton, tu es noir !
Même si tu es né, comme moi, à Fontenay-aux-Roses, tu restes noir ! Tu vois, dans mon pays, il y a des hommes qui se moquent de tout ce que tu es. Toi «l’humoriste breton noir de Fontenay-aux-Roses» tu n’es que noir. Et tu as dû en croiser quelques-uns, des hommes comme ça, dans tes week-ends au Front ou lors de tes remises de prix au Zénith !
Il y a dans chaque démarche extrémiste la recherche d’un faire-valoir, d’un alibi; tu pourrais le devenir. […] Fais donc attention aux tiens, aux nôtres.
Vous savez Monsieur M’bala M’bala, parfois l’histoire n’est pas drôle…
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