Lors de la présentation de ses vœux aux Corréziens à Tulle aujourd’hui, François Hollande a défini sa vision du pays.
Une France «qui doit être capable de vivre ensemble en luttant contre tous les racismes et les extrémismes».
Pour François Hollande, la France est «une». Adepte bien connu des anaphores*, le président de la République en a martelé une, samedi, dans la péroraison de son discours : «Il n’y a qu’une France. » Une France et non «des France qui devraient s’opposer les unes aux autres».
[…] Il n’y a qu’une France, où chacun doit être à sa place, où le respect doit être la condition, où la laïcité doit être le principe. Qu’une France, où quel que soit sa couleur de peau, son origine, son parcours on se reconnaît comme citoyen et comme Français. Qu’une France quel que soit le territoire où l’on vit, où l’on se sent en harmonie avec l’autre, en solidaritéUne France qui a «une histoire», qui «doit avoir un destin» et dont le destin en question «doit être commun».
• figure réthorique qui consiste à commencer ses phrases par les mêmes mots.
Le Monde; Le Figaro