L’alerte avait été donnée à la police par la petite amie du jeune homme, inquiète d’être sans nouvelles de lui depuis mercredi. Les policiers ont alors rapidement “géolocalisé” le jeune homme grâce à son téléphone portable dans un appartement d’un quartier populaire de Brive.
Il n’était pas encore établi si l’appartement était celui de la victime. Une fois les policiers sur place vendredi soir, c’est le jeune homme qui leur a ouvert la porte, “tenant à peine debout”, alors que ses six agresseurs, dont deux femmes, prenaient la fuite par la fenêtre.
Les six fuyards, âgés de 18 à 34 ans, ont rapidement été interpellés par les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) et placés en garde à vue au commissariat de Brive. La garde à vue devrait être prolongée jusqu’à dimanche soir, précise-t-on de source policière.
Immédiatement hospitalisé, l’homme, qui portait des traces de coups et de lacérations au visage, est sorti de l’hôpital samedi en début d’après-midi. Il avait également été rasé par ses agresseurs.
Selon les premiers éléments de l’enquête, un différend sur fond de trafic de drogue et de règlement de dettes pourrait être à l’origine de ces violences.