Deux policiers ont été placés en garde à vue par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) dans les locaux de la gendarmerie à Dijon, après le décès d’un jeune homme grièvement blessé aux abords d’une discothèque où la police est intervenue vendredi soir.
Les fonctionnaires avaient été appelés vendredi soir alors que des échauffourées avaient commencé devant une discothèque du centre-ville. Pour une raison inconnue, un jeune s’est retrouvé à terre, sa tête heurtant apparemment le trottoir. Il a succombé à ses blessures la nuit dernière.
Les faits se donc déroulés devant le Chat noir, place de République, en centre-ville, où une rixe avait éclaté. « C’est un quartier où les établissements de nuit sont nombreux et où la police intervient souvent pour des bagarres entre bandes, particulièrement au Chat noir, qui avait été signalé à plusieurs reprises », assure Michel Bonnet, représentant régional du syndicat de police Synergie-Officiers.
Selon lui, « les policiers n’étaient que deux à intervenir, ce soir-là, face à un groupe assez important. C’est la pire des situations pour les fonctionnaires ». Étaient-ils en sous-nombre, comme c’est souvent le cas dans les services de nuit des grandes villes de province ? La pression est montée très vite et un jeune s’est retrouvé à terre, sa tête heurtant apparemment le trottoir. Hospitalisé dans un état grave, il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche.
L’enquête devra déterminer s’il y a eu usage disproportionné de la violence.
(…) Le Figaro