France info – 19 janvier 2014
Extraits texte (voir l’article complet ici) :
“Qu’est-ce que c’est que cette curieuse manière de mépriser les gens au point de vouloir les chasser de la condition humaine…Et la réponse que je me suis apportée, c’est que ça donne au raciste un curieux et réel plaisir à être raciste. Alors se sentir raciste, c’est se dire par exemple, je suis né blanc donc je suis supérieur et je peux me permettre, moi raciste, d’humilier n’importe quel noir en le ridiculisant et en l’infériorisant, mais c’est grave, parce que ce n’est pas seulement une insulte, parce que si je le considère comme quelqu’un qui n’est pas vraiment un être humain, je me donne le droit de le chasser de la société, donc le racisme est un phénomène politique grave, c’est l’aristocratie des minables !”
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Boris Cyrulnik est né dans une famille d’immigrés juifs d’Europe centrale et orientale (son père était russo-ukrainien et sa mère polonaise) arrivés en France dans les années 1930. Son patronyme signifie « barbier chirurgien » en russe. Son père, ébéniste s’engage dans la Légion étrangère. L’identité de sa mère semble ne pas être clairement établie, car elle est prénommée tantôt Rosa, tantôt Nadia selon les sources. Boris Cyrulnik est surtout connu pour avoir vulgarisé le concept de « résilience » (renaître de sa souffrance) qu’il a tiré des écrits de John Bowlby. A la suite de ce dernier, Boris Cyrulnik voit d’abord l’éthologie comme « un carrefour de disciplines ». Source : Wikipedia
