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Tribune de Stephan A. Brunel sur l’identité nationale confisquée par les «communautés».

Parce que je n’ai aucun sang étranger à faire valoir, comme autant de quartiers de noblesse à revendiquer, et que je ressors de la stupide majorité blanche, européenne, chrétienne non pratiquante, avec l’infamie supplémentaire d’être mâle et de défendre la différence sexuelle, je ne peux critiquer les communautarismes, sauf à recevoir une volée de bois vert, et je dois assister sans broncher à la liquidation de mon pays.

La vérité oblige à dire que l’immigration africaine et musulmane n’est devenue un problème pour les intellectuels qu’à partir du moment où elle s’est signalée par son antijudaïsme. Jusque-là, on était philo-arabe et pro-immigrant, en particulier dans les milieux sépharades.
Les utopistes de la religion universelle de l’humanité nous voyaient tous frères. Le discours alarmiste sur l’islam, sur la délinquance et le métissage appartenait à l’extrême droite, a fortiori celui sur la nation qui renvoyait aux crimes nationalistes du siècle passé. […] Finkielkraut, Zemmour, Elisabeth Badinter ou feu Philippe Cohen incarnent ce qui reste de la liberté et du courage des intellectuels, et du bel esprit des Lumières. Ils défendent l’identité française enracinée, dénoncent le multiculturalisme désincarné, sans se faire traiter de raciste et de fasciste, à la différence de tous ceux qui sont forcés au silence.
Seul Alain Finkielkraut peut publier L’Identité malheureuse et bénéficier d’une couverture médiatique sans équivalent, à faire pâlir d’envie tous nos parias : Ménard, Jamet, Millet, Camus, de Benoist, Vannest. […] Le débat sur l’identité nationale se fait désormais par procuration, entre groupes sectaires et communautarisés, sous forme de baston télévisée, ou par avocats interposés : CRAN contre LICRA, MRAP contre LDJM, Act Up et Femen contre les catholiques fondamentalistes, et bien sûr Valls contre Dieudonné. […] Bd Voltaire

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