Dans le texte d’Anne Percin (Le jour du slip), Corinne se réveille affublée d’un zizi et s’aperçoit que tout le monde l’appelle Corentin et a l’air de trouver cela normal… Tandis que Thomas Gornet nous raconte dans “Je porte la culotte”, l’effet que ça fait de se retrouver dans la vie de Corinne quand on croit être Corentin !
La journée incroyablement drôle de deux enfants qui se retrouvent projetés dans le genre opposé, à l’âge où les identités masculines et féminines s’affirment, dans la cour de l’école mais aussi dans les attitudes des adultes ! Deux récits hilarants qui jouent à fond le jeu du “recto-verso” et qui posent finement la question des relations entre filles et garçons.
La réponse cinglante de Thomas Gornet à ses détracteurs
[…] Oui, c’est pour vos enfants que j’écris. En espérant, sincèrement, qu’ils soient aussi droits dans leurs bottes et leurs certitudes que vous. Sincèrement.
Car si, par hasard, un jour, l’un d’eux se sent animé d’un sentiment différent (un garçon qui aurait envie de jouer à la poupée, une petite fille qui voudrait être camionneuse, un garçon qui aimerait en embrasser un autre… -euh. Vous êtes encore là ou morts d’une crise cardiaque ?- Et puis d’ailleurs tout cela est à géométrie variable. Figurez-vous qu’il existe des garçons qui aiment jouer à la poupée et embrasser des filles ! Ou des filles qui aiment le rose et les dentelles mais font de la boxe et aiment embrasser des garçons et parfois des filles. Etc.), je pense qu’il aura été bon que mon livre ait fait un passage entre ses mains.
S’il vous plaît, soyez vigilant (tel un Veilleur) aux vraies dangers qui guettent vos enfants qui sont l’ignorance, l’étroitesse d’esprit, le refus d’accepter les différences (car elles existent ! ce n’est pas en les niant qu’elles disparaîtront), l’aveuglement quant aux sujets qui peuvent vraiment concerner vos enfants. […]
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“Le jour du slip / Je porte la culotte” à l’école ?