Julie Graziani, porte parole du collectif «Ensemble pour le bien commun» demande dans une lettre ouverte à François Hollande de ne plus tolérer le scandale que représente l’existence d’un timbre à l’effigie d’Inna Shevchenko, la fondatrice des Femen.
«Ces profanations ont profondément heurté des millions de Français dans leur conscience religieuse mais aussi dans leur simple attachement à la France, à ses valeurs et à son patrimoine.»
Monsieur le Président,
Près de 125 000 personnes ont signé en quelques jours la supplique au Pape que nous avions mise en ligne à l’occasion de votre visite du 24 janvier 2014 au Vatican. Cette supplique avait pour objet de faire part au Pape François du profond malaise et de l’inquiétude grandissante de beaucoup de catholiques de France face à la promotion par votre gouvernement de ce qu’ils jugent être des atteintes majeures à la dignité humaine, et face aux attaques dont ils sont l’objet.
Le grand succès rencontré par cette supplique, qui n’était soutenue par aucun parti politique, aucune organisation, aucun leader, mais qui émanait simplement de quelques amis chrétiens inquiets de la situation en France, est la preuve que ce malaise est réel et partagé. […]
Lors de votre conférence de presse du 14 janvier 2014, vous aviez dénoncé, sans les citer, les actions des Femen en indiquant: «Il y a des actes antichrétiens avec des personnes qui pensent qu’on peut s’exhiber dans une église et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. Aucun de ces actes ne peut être accepté.» […]
Le Figaro