Candidat à la mairie de Béziers, Robert Ménard répond à l’Action Française 2000.
(extrait) «Je viens troubler le petit jeu traditionnel [des politiques] qui savaient d’avance que la victoire appartiendrait à l’un d’entre eux. (…) Ce que je dis pour Béziers est valable pour le reste de la France.
Sur le plan national, ni la droite, ni la gauche ne regardent le pays tel qu’il est. La gauche construit le pays de ses rêves ; quant aux politiciens de droite, ils ne s’assument pas comme tels.
Les Français ont besoin de représentants qui disent les choses telles qu’elles sont, tout en cessant de culpabiliser leurs concitoyens en les traitant de racistes, d’antisémites ou de xénophobes.
Cessons d’ouvrir les frontières au monde entier, parce que notre pays n’a plus les moyens d’une politique migratoire aussi généreuse.
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Complément : « Se sentir chez soi » de Robert Ménard – Extrait
A Béziers, le centre ville est en perdition. Les commerçants l’ont déserté. Les professions libérales ont migré vers des « zones franches », en périphérie, où ils sont exonérés de taxes. L’habitat est délabré, squatté par des marchands de sommeil. Les paraboles punaisent les façades d’immeubles occupés par des pauvres, des maghrébins, des gitans. Les bourgeois ont fui.
Les Biterrois ne reconnaissent plus leur ville. (…) Elle a été comme vidée d’elle-même. Un trou noir où viennent se réfugier bénéficiaires des minimums sociaux en quête de logements bon marché, immigrés toujours plus nombreux, plus visibles.
De droite comme de gauche, les personnes que je rencontre ne me parlent que de ça. Elles se vivent en insécurité, étrangères à leur propre ville. Ni racistes ni xénophobes. Elles veulent juste se sentir chez elles. (…)
Leur colère [est dirigée] vers ces politiques qui, des deux bords, font comme si de rien n’était, jouent sur les mots, fuient leurs responsabilités.(…)
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