La SNCF a entrepris de tester différents types de drones sur son réseau pour contrôler l’état de ses ouvrages d’art et prévenir le vol de cuivre mais de nombreuses contraintes freinent pour l’heure un déploiement massif de ces engins.
Depuis trois mois, la SNCF expérimente deux scénarios de surveillance et de maintenance de son réseau ferré à l’aide de ces engins volant sans pilote, commandés à distance depuis une station au sol. Dans les deux cas, l’entreprise affirme qu’il s’agissait de premières mondiales.
Mardi dernier, c’est un avion radiocommandé de moins de 2 kilos de la société toulousaine Delair Tech qui a survolé un tronçon de 17 kilomètres entre les gares de Lavaur et de Damiatte, dans le Tarn. Équipé d’un capteur vidéo à capacité diurne et nocturne, l’engin a parcouru pendant trois heures les voies, à la recherche de voleurs de cuivre.
“Les vols de câble, c’est 350.000 heures de travail perdues, la désorganisation de la circulation ferroviaire, et un préjudice financier de l’ordre de 50 millions d’euros”, explique Jean-Marie Roméro, directeur aux affaires territoriales SNCF.
Par satellite, le flux vidéo capté par le drone était retransmis en direct à Paris au Poste de commandement national de la sûreté, un moyen rapide mais encore expérimental pour centraliser les informations et réagir au plus tôt.
(…) Capital