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Addendum du 09.02.2014 :

Plusieurs lecteurs du quotidien ont pris à partie la rédaction, qui a publié samedi une “Une” choc pour dénoncer le nouveau projet des actionnaires du titre.

La rédaction de Libération s’attendait sans aucun doute à une réaction, mais peut-être pas à celle-là… Samedi, les salariés du quotidien ont choisi la meilleure vitrine qui soit pour afficher leur mécontentement face au nouveau projet de leurs actionnaires : leur “Une”.

“Nous sommes un journal” y proclamaient-ils en gras. “Pas un restaurant, pas un réseau social, pas un espace culturel, pas un plateau télé, pas un bar, pas un incubateur de start-up… Les salariés de Libération répondent aux actionnaires”. Suivent, dans l’édition du week-end, cinq pages consacrées à l’explication détaillée de la guerre intestine qui oppose les employés aux actionnaires du quotidien depuis plusieurs mois déjà.

Droit de réponse

Pourtant, cette opération de com’ coup de poing, qui avait a priori tout pour séduire le lectorat de Libération, n’a pas forcément eu l’effet escompté. Comme le souligne le site de France Info, certains lecteurs ont refusé de cautionner cette méthode, et l’ont fait savoir sur les réseaux sociaux. En lieu et place de messages de soutiens, ce sont des réactions goguenardes et des détournements de cette “Une” choc qui ont fleuri sur Twitter, en forme de droit de réponse.
La plus partagée de ces parodies est celle d’un journaliste et “lecteur de Libération depuis 20 ans”, Stephan de Vries, qui accuse le quotidien d’archaïsme…
Le Point

                                                         


Merci à Chantecler

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