C’est cet homme qui, en coulisses, tirait les ficelles du mouvement dont Belkacem serait plutôt le porte-parole extrémiste. Et, selon la justice, Abou Faris aurait recruté des dizaines de jeunes Anversois pour les envoyer combattre sur le front syrien.
Selon Younes Delefortrie, membre lui aussi de Sharia4Belgium qui a lui aussi atterri en prison, il est clair qu’Abou Faris coordonnait les départs vers la Syrie. «Lorsque Fouad Belkacem a été envoyé en prison, c’est Abou Faris qui a endoctriné des dizaines de jeunes musulmans», dit-il. Des jeunes à qui, une fois radicalisés, il proposait de partir se battre en Syrie puisque leurs plans étaient contrecarrés à Anvers.
Sudinfo.be