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Pour eux, il s’agit de « prendre leur place ». Ils sont nombreux ces enfants issus de l’immigration, habitants des quartiers populaires, qu’on dit loin de la politique, méfiants envers les institutions, à vouloir se faire entendre à l’occasion des élections municipales. A cinq semaines du scrutin, ils poussent, négocient et revendiquent leur visibilité. Avec, cette fois, plusieurs tentatives de peser grâce à des regroupements ad hoc.
Telle une antienne, la place des minorités visibles revient dans le débat avant chaque échéance électorale.

Les Français d’origine immigrée inscrits sur les listes électorales ont beau représenter 14,5 % de la population totale, selon l’Institut national des études démographiques,

scrutin après scrutin, ils sont toujours aussi peu présents dans les instances politiques, tant au niveau national que local. Aucun maire de couleur n’a encore été élu dans ces banlieues. (…)
Le Monde

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