Les époux Asnar, un couple de pieds-noirs vivant dans le Béarn après avoir dû quitter l’Algérie en 1962, poursuivent l’État pour «crime contre l’humanité» et réclament 9 millions d’euros en réparation du préjudice moral et matériel subi, estimant avoir été dépossédés de leurs biens et contraints à l’exode.
Un million de rapatriés et des dizaines de milliers de harkis persécutés par le FLN avaient dû regagner la France «dans un climat d’épouvante», se souvient le couple. «En 1962, la France de Charles de Gaulle ne peut pas ignorer que l’objectif du FLN est d’exterminer la population française. Il y a complicité d’épuration ethnique», affirme la voix de ces pieds-noirs qui «eurent pour tout choix la valise ou le cercueil».
Lire la suite sur Le Figaro