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Pour Jean-François Copé, l’anti-sarkozysme de l’électorat musulman ne serait dû qu’à « une très grosse campagne d’intox de la gauche contre Nicolas Sarkozy et la droite en général.
Pas question de «cibler» l’électorat musulman, jurent en chœur Jean-François Copé et François Fillon. Le président de l’UMP comme l’ex-premier ministre sont parfaitement conscients de la faiblesse de la droite dans cette catégorie de la population, alors qu’elle est ultramajoritaire chez les catholiques et les juifs pratiquants. Ils voient bien l’impact des projets sociétaux du gouvernement sur les croyants, toutes religions confondues. Et pourtant, ils assurent ne pas en tenir compte dans leur stratégie pour les municipales. Pas seulement par conviction républicaine, mais parce que, comme l’affirme Jean-François Copé, ils pensent que «c’est l’approche communautariste du PS, théorisée par Terra Nova, qui est en train de couler la gauche» dans ces catégories de population.
Lors de sa visite en Israël, fin janvier, François Fillon a été interpellé sur le même sujet, mais en des termes différents, lors d’une conférence devant un public francophone.

Son interlocuteur lui a demandé si les «5 millions d’électeurs musulmans» n’étaient pas «maîtres du jeu» dans un pays où l’écart entre le vainqueur et le vaincu de la présidentielle n’excédait jamais 4 % des voix.

«La France est un pays laïc, lui a répondu François Fillon avec véhémence. On ne va pas se mettre à compter le nombre de musulmans, de juifs, de chrétiens, sinon on n’est plus dans la République!» (…)
Le Figaro

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