Le gouvernement d’Arbenz projetait des nouvelles réformes que les services de renseignement des États-Unis jugeaient de nature communiste. La CIA et l’administration Eisenhower craignaient l’instauration d’une tête de pont soviétique de l’ouest, dans le contexte du maccarthysme intensément anti-communiste de l’époque.
Arbenz a été l’instigateur d’une réforme agraire menaçant notamment la multinationale américaine United Fruit Company, dont Allen Dulles (directeur de la CIA de 1953 à 1961) était actionnaire, qui avait de gros intérêts au Guatemala et faisait pression à des niveaux variés du gouvernement américain pour une action contre Arbenz en réplique à son expropriation.
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