Alors que plusieurs militants CGT ont rejoint des listes Front national à l’occasion de ces municipales 2014, le secrétaire général de la centrale, Thierry Lepaon, y voit des actes de « désespoir ».
Questionné à ce sujet, il dit ne pas comprendre de telles démarches, tout en admettant « qu’il puisse y avoir des actes de désespoir ». Et d’oser cette comparaison : « C’est un peu comme s’immoler par le feu devant Pôle emploi, ça ne sert à rien, juste peut-être à nous faire réfléchir. » « C’est le désespoir, les gens sont déçus de la politique qu’a menée Nicolas Sarkozy, ils sont déçus de la politique menée par François Hollande, la valeur refuge, c’est le Front national », estime-t-il encore.
(…) Le Parisien