Une fois de plus, on ne pourra pas accuser Boris Johnson de pratiquer la langue de bois. Le maire de Londres, dont le franc-parler est bien connu, a ainsi affirmé lundi 3 mars, dans son éditorial hebdomadaire pour le Daily Telegraph, qu’il souhaitait que les enfants élevés au sein de foyers islamistes soient retirés de leurs familles et placés sous la garde des services sociaux.
S’exprimant dans les pages du quotidien conservateur, Boris Johnson met ainsi en garde les lecteurs contre le risque de voir des centaines d’enfants élevés au sein de familles musulmanes “devenir des assassins en puissance ou commettre des attentats-suicides”. “Actuellement, les services sociaux n’osent pas intervenir, même quand des preuves de radicalisation existent, écrit-il ainsi. Un enfant peut être placé sous la tutelle de l’État s’il est mis en contact avec du matériel pornographique ou soumis à des sévices, mais pas si son éducation l’encourage à développer une vision sombre et nihiliste du monde capable de le transformer en assassin.” […]
Plus tard dans la matinée, au micro de la radio LBC, le maire de Londres a précisé qu’il pensait que ce type d’intervention ne devrait pas être limité aux islamistes, mais étendu aux membres du BNP (British National Party), le parti d’extrême droite connu pour ses vues racistes. Boris Johnson est un fervent défenseur du multiculturalisme britannique, ayant lui-même du sang turc, juif, français, anglais et allemand. […]