L’Inter-LGBT, une association de lesbiennes, gays, bisexuels et trans a élaboré une grille d’évaluation pour déterminer la «compatibilité» des candidats avec les revendications et prône notamment la défense des livres pour enfant «permettant d’expliquer la diversité des familles».
L’association voit également d’un bon œil les bibliothèques qui proposeraient des romans ou des bandes dessinées avec des personnages LGBT auxquels les jeunes, et moins jeunes, puissent s’identifier.
Si l’association se refuse à donner des consignes de vote, elle a néanmoins élaboré une grille d’évaluation en vingt questions afin de déterminer point par point la «compatibilité» des candidats avec les revendications LGBT. En préambule, trois critères «éliminent» directement un candidat pour l’association: le refus de célébrer un mariage homosexuel, la présence sur les listes de personnalités «publiquement engagées contre l’égalité des droits» et «les prises de paroles homophobes, lesbophobes, biphobes ou transphobes». […]
À Paris, l’association a jugé que trois candidats étaient compatibles avec son «programme»: Anne Hidalgo (PS), Christophe Najdovski (EELV), Danielle Simonnet (Parti de gauche). Cette dernière a notamment défendu auprès de l’association la mise en place d’une «carte de citoyen des Parisiens» où chacun serait libre de cocher la case correspondant à son sexe ou à son genre.
Dans sa proposition numéro 26, l’association préconise notamment « permettant d’expliquer la diversité des familles et de lutter contre les stéréotypes sexués» et d’organiser ateliers et débats sur ce thème.
Le Figaro (Merci à ouep)