Interview de Maxime G – TV libertés
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La cour d’appel de Lyon a condamné ce matin un jeune militant lyonnais de la Manif pour Tous du nom de Maxime G. à une peine de 18 mois de prison, dont 6 ferme, 10 000 euros de frais et trois ans d’interdiction de manifestation et de stade.
En première instance, le parquet — aux ordres de la Chancellerie — avait fait appel d’une condamnation jugée trop clémente. Les motifs de la condamnation, comme d’usage devant la justice du régime, manquent à la fois en fait et en droit. Maxime a été condamné pour rébellion et blessure sur agent des forces de l’ordre. Ledit agent, à la suite des faits incriminés, avait bénéficié d’une ITT d’exactement zéro jour.
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Témoignage de Maxime (extrait) :
Le 23 avril 2013, jour du vote du projet de loi sur le mariage homo, j ai fait l’objet d’une arrestation pour des violences sur des agents dépositaires de l’autorité publique et d’une journaliste. On m’accuse injustement d’avoir porté à leur encontre des coups. Cela est faux, ils n’ont d’ailleurs aucun jour d’ITT.
Quant à cette journaliste, j’ai appris par la suite qu’elle était très connue dans le milieu de l’extrême gauche. Très soucieuse de prendre des clichés des manifestants anti-mariage, elle aurait effectivement essuyé des coups, mais ne venant pas de moi. La preuve en a été apportée puisqu’elle ne m’a pas reconnu comme l’agresseur lors d’un tapissage deux heures après.
Alors, même si mon comportement ce soir-là était un peu turbulent, il est certain que j’ai [été l’objet] d’un acharnement judiciaire sans précédent. Ayant refusé la comparution immédiate dans un premier temps, j ai été jugé un mois après. La défense et le magistrat n’ont cessé de me décrire comme un « facho extrémiste » ou un « catholique intégriste ».
(…) Il est évident que la Cour d’appel a jugé mes opinions politiques sans chercher à vérifier les faits qui m’étaient reprochés. Sans aucun doute, il s’agit d’un jugement politique comme ce fut le cas pour Nicolas Bernard-Buss au printemps dernier.
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