Mis en cause dans l’agression qui avait plongé le policier dans le coma, alors âgé de 49 ans, un mineur de 17 ans au moment des faits ainsi qu’un jeune homme de 20 ans, ont été respectivement condamnés, en décembre dernier, à six et quatre ans d’emprisonnement par la cour d’assises des mineurs de la Marne. Un troisième volet s’ouvrira en outre, mardi, devant le tribunal pour enfants, où sera jugé un mineur de moins de 16 ans.
Cette fois, cinq prévenus de rébellion en réunion comparaissaient à la barre du tribunal correctionnel de Châlons-en-Champagne, en présence de la victime, devenue major. Parmi eux, Mouhamadou Danfakha, 28 ans, alias Saï, le rappeur sparnacien qui avait été à l’origine de l’affaire. Celui-ci devait aussi répondre de menaces de mort réitérées, mais, faute d’avocat, a préféré garder le silence sur les faits qui lui étaient reprochés.
Le 8 mars 2010, vers 16 heures, un équipage de police l’avait croisé à bord de la voiture de son frère alors qu’il était recherché. Mais très vite, son interpellation n’avait pas manqué de dégénérer, du côté de la place Fada N’Gourma. L’intervention de jeunes du quartier lui avait ensuite permis de prendre la fuite, tandis qu’un attroupement faisait monter la tension autour des policiers pris à partie, notamment par son frère. Jusqu’à ce que Michel Husson ne s’écroule, victime d’une importante plaie à la tête causée par un morceau de béton […].
L’Union – L’Ardennais