Le Figaro publie une enquête sur le site internet français Co-parents.fr qui met en relation “futurs parents homosexuels ou hétérosexuels avec des donneurs de sperme ou des mères porteuses“.
Une offre qui inquiète le Défenseur des droits qui vient d’interpeller, par lettre, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, afin de l’alerter sur “les pratiques de ce service commercial interactif de mise en relation de personnes proposant leurs gamètes ou leur faculté de gestation“.
Le site Co-parents.fr, avec 100 000 inscrits, ne serait pas le seul site internet flirtant avec l’illégalité. Dans d’autres pays, comme en Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie ou encore Belgique, des sites au fonctionnement assez proche auraient également attiré l’attention du Défenseur des droits. Le quotidien précise que le site internet fait état de quatre rubriques: “co-parentalité, dons et donneurs de sperme, homoparentalité et mères porteuses”
En France, le don de sperme est une pratique règlementée: le recueil et les traitements du sperme en vue du don ne sont réalisés que par des praticiens agréés par l’Agence de la biomédecine, et doivent respecter les principes de gratuité, d’anonymat et de volontariat. Or, cette règlementation est ignorée […].
En outre, les utilisateurs du site qui s’intéressent à la gestation pour autrui doivent s’abonner: 25 euros par mois pour discuter et échanger ses coordonnées. “Un prix à payer qui montre que le site n’a rien d’un ‘entremetteur’ désintéressé“. La question se pose donc de savoir “si le site-Co-parents.fr” pourrait être accusé d’avoir commis un ‘délit d’entremise’ ” puni de deux ans de prison et 30 000 € d’amende.
Le Figaro et Genethique.org