Vous l’avez peut-être vu dans “les Vacances de l’amour” ou “Plus belle la vie”. Aujourd’hui, Benoît Solès mène un nouveau combat : il est candidat (non encarté) sur la liste UMP-UDI-MoDem du IIIe arrondissement de Paris. Et pourtant, le comédien a soutenu l’actuel maire PS, Bertrand Delanoë.Il nous explique son engagement.
J’ai rencontré Nathalie Kosciusko-Morizet il y a un an et demi, quelques mois avant qu’elle ne se lance dans la bataille de Paris. Nous avons beaucoup parlé des artistes en général et des comédiens en particulier, de nos difficultés dans le monde du travail.
J’ai avant tout été frappé par sa capacité d’écoute et par l’intérêt qu’elle portait à toutes les questions culturelles. Dès lors, nous avons poursuivi ces échanges.
Quand elle a décidé d’être candidate à la mairie de Paris, elle m’a proposé de participer à l’élaboration de son programme culturel. Elle l’a fait tout en sachant que j’étais plutôt engagé à gauche, bien que non encarté. J’avais participé aux deux campagnes de Bertrand Delanoë, en animant son comité de soutien. Cela ne l’a pas arrêtée. (…)
Je m’engage à ses côtés en tant que numéro 2, avec la certitude de ne pas trahir pas mes valeurs : son engagement en faveur du mariage pour tous et son rejet clair du Front national, entres autres, nous rassemblent.
Finalement, il y a une continuité dans mon engagement pour Bertrand Delanoë, Nathalie Kosciusko-Morizet ou Marie-Laure Harel : chaque fois, j’ai fait le choix du candidat le plus courageux. Et puisqu’être un candidat issu de la société civile (non encarté) est possible, pourquoi rester frileux ? Alors, je me “mouille”, moi aussi. Je m’inspire de leur courage.
Bien sûr, parmi mes amis comédiens, je suis un peu à part. Beaucoup votent à gauche par tradition, même si certains reconnaissent que Nathalie est une candidate plus rock’n’roll qu’Anne Hidalgo. Le clivage gauche-droite a peu de sens pour moi, il est dépassé. Je vote avant tout pour une personne, plus que pour un parti ou un clan…
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