Unité-SGP, le premier syndicat de police, s’alarme d’une série de violences visant les policiers. Depuis trois jours, les actes de violences contre des policiers se sont multipliés. Une équipe de policiers a été visée par un tir d’arbalète à Alès (Gard) dans la nuit de vendredi 14 à samedi 15 mars, un policier a été blessé après avoir été attaqué au sabre à Nancy (Meurthe-et-Moselle), un cocktail molotov a été jeté sur une patrouille à Grigny (Essonne), et enfin des policiers ont été blessés dimanche 16 mars après avoir été pris à partie à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines).
“C’est un week-end relativement marquant. Et on a l’impression que tout le monde trouve ça un peu banal. C’est assez inquiétant. On aurait pu avoir des drames beaucoup plus graves”, a expliqué le porte-parole d’Unité-SGP Nicolas Comte. “Certes le métier de policier est un métier à risques, mais là… Nous refusons que cette violence se banalise. Mais bizarrement ça n’a pas l’air d’émouvoir grand monde”, a-t-il ajouté. “Nous attendons une réponse ferme de la justice après cette série”, a-t-il demandé.
RTL