@FrDesouche @Guitz59 Manque des éléments pour éviter les raccourcis. http://t.co/E0RbMmmhEc
— Alpetragius (@Al_petragius) March 20, 2014
Trois hommes ont été mis en examen, dont deux incarcérés, pour le recel du portable de la jeune journaliste dont le corps avait été retrouvé mutilé à l’automne 2013 à Paris.
Présentés jeudi à un juge d’instruction, ces hommes âgés de 21, 24 et 25 ans “ne sont pas rattachés au meurtre” de cette journaliste pigiste de 33 ans, “en l’état des investigations”, a précisé cette source. Ils ont été mis en examen pour recel de vol.
Selon une source proche du dossier, les enquêteurs se sont rendus compte que le téléphone de la victime était utilisé depuis l’Egypte par une femme. Parmi les trois mis en examen figurent le frère de cette femme, qui lui avait remis l’appareil, ainsi qu’un cousin, qui avait vendu le téléphone au frère. Le troisième suspect est celui qui aurait donné le téléphone au vendeur.
L’un des trois mis en examen, le vendeur présumé, 25 ans, a été placé en détention provisoire. Un deuxième suspect a demandé à comparaître plus tard devant le juge chargé de statuer sur sa détention ou sa liberté, mais il a été incarcéré dans l’immédiat. Le troisième a été placé sous contrôle judiciaire.
Le parquet de Paris avait requis le placement en détention provisoire des trois hommes.
Découverte fin septembre
Fin septembre 2013, des ouvriers travaillant sur un chantier dans le nord de Paris avaient retrouvé dans une gaine électrique le cadavre de cette femme, mutilé au niveau des jambes. Les enquêteurs de la Brigade criminelle étaient parvenus à identifier la victime, qui avait travaillé, occasionnellement, pour France Télévisions, une collaboration à laquelle elle avait mis un terme en raison de problèmes personnels.
Originaire du sud de la France, elle vivait à Paris depuis quelques années. Sa famille avait signalé sa disparition en août 2013.
Ouest France