Ils ont 18 et 82 ans. Et s’aiment follement. Avec “Gerontophilia”, le canadien Bruce LaBruce clame haut et fort que l’amour n’a pas de frontières ni de règles. Même s’il sent un peu la naphtaline…
Avec son visage d’ange, son look streetwear et sa petite amie volubile, Lake, 18 ans, ressemble à n’importe quel jeune homme que l’on pourrait croiser au coin de la rue. A un détail près… Ce dernier est profondément gérontophile. […]
Quand il est embauché dans une maison de retraite, le héros du long métrage Gerontophilia jubile. Il peut enfin fouler son propre jardin des délices et s’attarder sur les corps sénescents. Surtout celui de M. Peabody, 82 ans, dont il tombe follement amoureux et qu’il dessine comme Jack immortalise Rose dans Titanic. Ce qui aurait pu devenir une œuvre sordide et glauque se transforme ici, contre toute attente, en feel-good movie lumineux. Il fallait tout le savoir-faire du cinéaste canadien Bruce Labruce, militant pour la cause homosexuelle, pour faire passer la pilule. […]
MetroNews (Merci à Louise Chantilly)