Pékin a annoncé en décembre 2013 l’abolition du camp de travail, un dispositif très critiqué hérité de l’époque maoïste. Il permettait d’enfermer quelqu’un sans procès, à une durée de détention allant jusqu’à quatre années, sur une simple décision administrative.
La Chine a officiellement fermé ses camps mais ils sont remplacés par d’autres systèmes de rééducation, tout aussi arbitraires, et dans lesquels, trop souvent, le travail forcé continue.