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Devant la mairie de Gentilly, les sans-papiers clandestins manifestent. Dix-sept d’entre-eux, dont l’hébergement est payé par la ville, ont eu la confirmation qu’ils devaient partir.

«On ne sait pas où aller. C’est comme si on recommençait depuis le début»

Le groupe s’est pressé sur le parvis de l’hôtel de ville pour y rentrer :«Laissez nous entrer, s’il vous plaît». «Non», répond un adjoint.

«La ville a fait beaucoup pour vous. On a depensé plus de 300 000 euros. On ne peut pas faire plus.» Les sans-papiers clandestins ne sont pas de cet avis. «On nous a dit qu’on ne nous laisserait pas tomber. Il faut que les promesses soient tenues.»

La maire (PC) s’adresse aux sans papiers :

«Vous êtes déloyaux et votre situation ne justifie pas l’agression [l’agressivité] dont vous faites preuve à l’égard de nos agents.(…) Dans d’autres villes, on vous aurait virés. Si vous voulez aller au ministère de l’Intérieur, il y a un car. C’est la dernière chose que nous ferons».

Le Parisien

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