200 à 300 équipes de faux ouvriers, appartenant à une communauté de gens du voyage irlandaise, sillonnent la France pour proposer aux particuliers de refaire à moindre coût la chaussée d’une cour ou d’une ruelle. Mais ils partent au bout de quelques heures sans achever les travaux.
Ces “tinkers“, comme on les appelle outre-Manche, en référence à l’anglais “tin“, étain, (leur commerce traditionnel au Moyen Age) ou encore “travellers” (itinérants), prétendent vouloir écouler un surplus de goudron qui leur serait resté sur les bras à la suite d’un chantier terminé non loin.
“On s’est dit, c’est des pauvres gars qui viennent travailler en France, ils veulent rentrer ce week-end on va pas les laisser avec leur camion et on s’est laissé faire…”