INTERVIEW – Le Front national de la jeunesse lance, vendredi à Vienne (Autriche), une alliance des jeunes patriotes européens. Julien Rochedy, président du FNJ, explique le projet au Figaro.
Vous lancez vendredi à Vienne le YEAH (Young European Alliance for Hope). De quoi s’agit-il ?
Julien ROCHEDY – C’est une initiative commune puisque nous avons appris à bien nous connaître entre différents mouvements de jeunes patriotes depuis deux ans. Nous avons pensé qu’il serait bien de créer, au niveau des jeunes, l’équivalent de l’Alliance européenne des libertés. Ces structures existent déjà chez les socialistes, les libéraux et les écologistes. Désormais, après six mois de préparation, nous lançons ce projet dans le cadre des élections européennes et nous organiserons une réunion en France probablement le 1er mai lors du meeting dédié à ces élections.
Quels sont les objectifs de ce nouveau groupe ?
Si nous le lançons au début de la campagne des européennes, c’est pour envisager des actions communes (communication, propagande…). Le FNJ, qui sera très impliqué dans la campagne, veut démontrer qu’il n’est pas le seul mouvement de jeunes patriotes en Europe. Ce groupe veut aussi montrer qu’il n’est pas du tout anti-européen mais contre l’organisation particulière qu’est l’Union européenne. Nous voulons incarner un mouvement de «vrais Européens».
Nous souhaitons nous associer à des mouvements qui nous ressemblent le plus, éloignés de toutes formes d’extrémismes inutiles mais portés sur la défense de la liberté de leur nation et de leur souveraineté. D’ailleurs, ces mouvements qui prospèrent en Europe font tous aujourd’hui le même constat sur l’Union européenne.
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