Le coût horaire de la main d’œuvre dans l’UE a varié de un à dix en 2013, passant de 3,7 euros en Bulgarie à 40,1 en Suède, a indiqué Eurostat.
Eurostat, l’institut de statistiques de la Commission européenne a établi l’indicateur du coût horaire moyen de la main-d’œuvre à 23,7 euros dans l’Union Européenne dans la zone euro, en progression dans les deux cas de quelque 10% par rapport à l’année de référence 2008.
Neuf pays, tous issus de l’ex-bloc de l’est, étaient en dessous de la barre des 10 euros. Les mains d’œuvre bulgare et roumaine ont été les plus mal loties respectivement à 3,7 et 4,6 euros, en dépit d’une augmentation de 44% et 32,8% depuis 2008. La Grèce s’est rapprochée de ce bloc en 2013, avec un coût horaire tombé à 13,6 euros.
À l’opposé, le coût horaire de la main-d’œuvre caracolait à 40,1 euros en Suède, suivie du Danemark (38,4), de la Belgique (38), du Luxembourg (35,7) et de la France (34,3).
Les coûts de la main-d’œuvre comprennent les salaires auxquels s’ajoutent les coûts non salariaux, tels que les cotisations sociales. La part de ces coûts non salariaux s’est établie à 23,7% dans l’UE et à 25,9% dans la zone euro, variant de 8% à Malte à 33,3 en Suède. En France, ils ont compté en 2013 pour un tiers du total, contre un cinquième pour l’Allemagne et 15% pour le Royaume-Uni.
Pour lutter contre les abus découlant de ces écarts salariaux, les institutions européennes ont conclu début mars un accord de principe visant à encadrer le détachement de travailleurs européens.
Ouest France